Les Protocoles des Sages de Sion
On peut en rire :
Il parait que ceux qui possédaient un exemplaire des « Protocoles », pendant la révolution bolchevique, étaient systématiquement mis à mort.
« La plus grande force des temps présents est concentrée entre nos mains : c’est l’or. En deux jours, nous pouvons en faire sortir de nos trésors secrets n’importe quelle somme.
Est-il nécessaire, après cela, de prouver que notre gouvernement est voulu par Dieu ? »
Version Nilus : « Les Protocoles des Sages de Sion »
Version Butmi : « Les Protocoles des Sages de Sion »
Extraits :
« Cette haine sera encore accrue par l'effet que produiront les crises économiques qui arrêteront les marchés et la production. Nous créerons une crise économique universelle par tous les moyens détournés possibles et à l'aide de l'or qui est entièrement entre nos mains. Simultanément, nous jetterons à la rue, dans toute l'Europe, des foules énormes d'ouvriers. Ces masses seront alors heureuses de se précipiter sur ceux que, dans leur ignorance, elles ont jalousés dès l'enfance : elles répandront leur sang et pourront ensuite s'emparer de leurs biens.
On ne nous fera pas de mal, parce que le moment de l'attaque nous sera connu et que nous prendrons des mesures pour protéger nos intérêts. Le libéralisme doit disparaître. »
« Il faut que nous arrangions les choses de façon qu'en dehors de nous il n'y ait dans tous les pays qu'un immense prolétariat dont tous les individus seront autant de soldats et d'agents de police dévoués à notre cause.
Sans la spéculation, l'industrie accroîtrait les capitaux privés et tendrait à relever l'agriculture en affranchissant la terre de dettes et d'hypothèques avancées par les banques agricoles. Il est essentiel que l'industrie draine toutes les richesses de la terre et que la spéculation verse entre nos mains ces mêmes richesses ainsi captées. Par ce moyen, tous les Gentils seront jetés dans les rangs du prolétariat. Alors, les Gentils se courberont devant nous pour obtenir le droit d'exister. »
« Ne croyez pas que nos assertions sont des mots en l'air. Considérez le succès de Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L'effet démoralisant des tendances de ces doctrines sur l'esprit des Gentils ne devrait certes pas nous échapper. »
Beagle Darwin's Ship
No Comment ?
Je ne sais pas trop quoi en penser parce que, déjà, pour moi : Nietzsche, Marx et Darwin sont au minimum « souvent » dans le vrai.
Friedrich Nietzsche /1844-1900 : « Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit. »
Friedrich Nietzsche /1844-1900 : « L’État est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « Moi l’État, je suis le peuple. » »
Karl Marx /1818-1883 : « À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. »
Charles Darwin /1809-1882 « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements ».
Va savoir :
Que la société secrète des « Protocoles des Sages de Sion » existe sous ce nom, ou sous un autre, qu’elle soit en réalité le fait de Gentils ou pas – il y a quelque chose comme cela dans l’air depuis au moins 2000 ans.
L’Âge du Loup des Anciens Scandinaves est aussi celui de Fer des Anciens Grecs ou celui du «Kali Yuga» hindou/bouddhiste. Il décrit en termes simples une période de temps où la spiritualité dégénère et où les normes morales glissent. C’est un âge de vice.
C’est notre âge.
L’air du temps, depuis au moins 2000 ans, c’est la psychologie et l’état d’esprit d’un rapace paysan, qui a ses serres possessives plantées dans la terre, et l’œil à la Lee Van Cleff (très bon aussi dans d'autres rôles bien différents) uniquement fixé sur tout l’or qu’il convoite. C’est un oiseau de mauvais augures qui, pour la possession de la terre et de l’or, tel Romulus, tuera sans hésiter son frère jumeau Rémus (tous deux élevés par leur mère la « Louve » romaine / synonyme de « prostituée »).
Dans le récit hébraïque, Jacob se heurte avec son jumeau Ésaü, le dépossède de son droit d'ainesse (le royaume contre un plat de lentilles) puis de la bénédiction de son père (avec la complicité de sa mère).
C'est au moins aussi cru et sournois et féroce que « l’histoire romaine de Romulus et de son frère jumeau Rémus », comme un air de déjà-vu, non ?
(À noter que Ésaü est allégoriquement identifié dans la tradition juive avec l'empire romain, et plus tard, avec la chrétienté.)
Je cite, tel quel, ce que pense des « Protocoles » le célèbre constructeur d'automobiles Henry FORD :
« Ces textes sont trop authentiques pour être de la fiction, trop argumentés pour ne relever que de la spéculation, trop profonds dans la saisie des secrets de la vie pour être des faux ». [lien]
Va savoir.
Je ne sais pas si ces textes sont vraiment si « profonds dans la saisie des secrets de la vie ». Mais les auteurs des « Protocoles, pour apparemment ainsi vraiment ridiculiser et trouver source de faiblesse les idées de Darwin, Marx et Nietzsche, sont forcément des gens « intellectuellement limités ».
Pour ce qui est de « la profondeur mienne d'une saisie des secrets de la vie », je sais au moins deux trois choses. Comme quoi Darwin, Marx et Nietzsche n'ont pas eu chez moi un effet démoralisant, mais ont aidé à comprendre mon environnement. Comme quoi dans sa propre famille (parentale, sociale, professionnelle, nationale, humaine, etc.), on peut avoir les meilleurs amis et les pires ennemis. Comme quoi, on peut être poussé par des gens comme on aurait jamais cru cela possible, contre d'autres gens : uniquement dans le but de notre propre perte. Comme quoi le goût de l'or, de la terre, de la sécurité, du pouvoir, et leur ambition secrète, peuvent rendre particulièrement courageux ou lâche, perspicace ou fanatique, inventif ou fou et complètement à coté de la plaque, l'âme comme une lame bien trempée ou au contraire complètement pervers ou vénal.
On en revient aux récits hébraïques, aux récits d’Homère, à l’or du Rhin et les Walkyries, au film « Le Bon, la Brute et le Truand » de Sergio Leone et donc, disais-je surtout, à la tradition de la Rome éternelle (car tous les chemins y reviennent, y compris ceux de Sergio Leone).
Odal GOLD