Les petits gars et les Géraldine dans les bar-tabacs
Les petits gars, j’ai bien discuté avec eux, ce qu’ils voient comme leur avenir, c’est le film « The Island » [*]. Des humains privilégiés y conquièrent l’immortalité en élevant des « clones », afin que ceux-ci produisent toutes les pièces de rechange nécessaires à leur propre survie.
Vision également sidérante de la plupart de ces spectateurs si « normaux » d'aujourd’hui : où dans toute une partie de leurs désirs profonds (ils s'y voient déjà), ils ne font pas non plus de cadeau à ces « clones » qui sont exactement leurs égaux si pareil. Exactement eux-mêmes, qu’ils élèveraient volontiers déjà dès que cela leur sera possible, dans l’ignorance, la torture, pour une fin impitoyable.
Tels ils sont, tous ces braves petits gars adorateurs de Foot, de religion « judéisante », de socialisme ou/et d’Argent.
Moi, je ne sais pas. Je m'aime trop moi-même pour une telle éventualité. Moi je ne sais pas : il y a des recherches scientifiques qui évoquent la possibilité de faire repousser littéralement un bras coupé / par exemple.
Mais tel n’est pas du tout l’état d’esprit de la plupart des petits gars et des Géraldine d’aujourd’hui, ici et maintenant.
Religion, Argent, race, politique, nous biaisons nos émotions et nos opinions pour éviter, ou au contraire provoquer, les actions qu’elles peuvent entraîner. C'est normal, cela remonte déjà du temps où les hommes étaient proches des singes dans la savane, ou de quelque chose comme ça.
Mon regard se pose sur ces réalités-là, car ce sont bien des réalités, elles sont simples, elles me reposent et je reprends des forces. Mais le paysage est (bien plus) impressionnant plus loin et puis voilà, je continue ma route vers d’autres réalités peut-être.
Recentrage par rapport à soi-même
« Il y a, dans la pleine conscience, la nécessité de se recueillir. Se recueillir, c’est se recentrer, se réhabiter, reprendre contact avec soi-même, là où précisément beaucoup de nos actes et de nos environnements nous coupent de nous-mêmes. Ou du moins nous accaparent, et écartent de notre esprit ces moments où l’on se sent exister, où l’on se sent « être », parce que l’on s’est arrêté de « faire ». » [**]
J’ai beaucoup aimé l’ensemble de l’ouvrage en fait : « Méditer jour après jour », de Christophe André. Et plus loin :
« Enfin, les méditations d’équanimité recommandent de s’entrainer à rester capable de souhaiter le bien de tous les humains, même de ceux qui sont loin de nous, qui nous sont inconnus, même de ceux qui nous sont antipathiques ou qui nous ont fait du mal. (…) Le pressentiment et la conviction qui sous-tendent ces méditations, c’est que la souffrance est à l’origine de la plupart des conduites problématiques ; si un humain est heureux, s’il souffre moins, il fera moins souffrir les autres. » [**]
Cette théorie part de l’hypothèse que les gens deviennent meilleurs dans un milieu favorable et épanouissant. Elle est très importante effectivement l’influence du milieu, c’est une évidence / mais il n’y a peut-être pas que le milieu et l’éducation / prenons l’influence des étoiles par exemple / et celle des gènes.
Mais est-ce que je veux vraiment le bonheur et l’épanouissement de tous les êtres humains et en fait de toutes les formes de vie. A priori, très certainement, oui. A deuxième vue, souvent, non.
La théorie du genre et la théorie des anges :
Mais, excusez ma naïveté face à la toute-puissance des bonnes intentions qui nous entourent et nous gardent (les vôtres) de tant de candeur (la mienne) : pourquoi veux-tu absolument que je veuille le bien de tous les petits gars et de toutes les Géraldine de Blanc-Mesnil et de Ménilmontant et d’ailleurs ?
Les catholiques veulent la même chose que les méditants Zen apparemment. Il parait que « les socialistes veulent exactement la même chose que les catholiques, mais sans la vision sacrée ». Tous, ils veulent le bien de tous les petits gars et de toutes les Géraldine de Blanc-Mesnil et de Ménilmontant et d’ailleurs.
Et je vois le meilleur des mondes, le meilleur des mondes depuis toujours.
Dans le roman de George Orwell, « 1984 », Syme, un collègue de Winston, en charge du dictionnaire Novlangue, explique le but du Novlangue :
« Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. »
>>> http://lesmoutonsenrages.fr/nous-sommes-manipules/petit-cours-de-novlangue/
La novlangue depuis toujours : ce qui est blanc est noir, parait-il.
Et puis c’est vrai qu’à force de métissage, bientôt (enfin !, soupirent secrètement la plupart des braves petits gars) nous serons tous pareils, et de race et de sexe, avec comme seule théorie scientifique admise celle d’un certain genre.
Même d'après la presse officielle - toujours politique - la théorie du genre, c'est déjà assez inquiétant. [***]
L'Horrible Histoire de la Théorie du Genre :
Bien regarder le film d'ALDO STERONE sur le sujet :
« L'œuvre d'un monstre, d'un savant fou, qui utilise l'inceste, la pédophilie, l'expérimentation humaine pour créer une théorie monstrueuse et inhumaine.
Quelques sources pour commencer votre recherche :
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Money
http://www.bbc.co.uk/sn/tvradio/progr...
http://www.urbanministry.org/wiki/cra... »
Ne les dérangent absolument pas grand-chose
Tous ces prêtres religieux et tous ces prêtres politiques qui obligent (dès qu’ils le peuvent) des millions de gens (et moi surtout avec) à dénigrer que la Terre ne fait que tourner autour du soleil dans un infini d’étoiles, ou dénigrer que notre espèce puisse se scinder en races comme le font absolument toutes les autres espèces domestiques et sauvages, ou aboutir à « la théorie du genre » ou à celle des anges :
…c’est surtout pour eux une manière de prouver qu’ils sont plus forts encore que la réalité et une manière de se diviniser et de dépasser le savoir des dieux, vision prométhéenne / titanesque à l’image de leurs réseaux mafieux oligarchiques et de leurs « Entreprises » commerciales et modernes (titanesques).
C'est un mélange d'émotionnel et de pathos (souffrance, passion), et cela a trait avec un rapport de manipulation religieuse ou politique, et autres grands « Entrepreneurs » qui ne se soucient pas des détails pour aplatir et faire « cracher » toujours plus les masses (masses titanesques de plusieurs dizaines de millions d'individus).
Les petits gars et les Géraldine dans les bar-tabacs de Blanc-Mesnil ou de Ménilmontant ou d’ailleurs, avec qui j’ai bien discuté, ne les dérangent absolument pas grand-chose, pour que tout ça se développe et se concrétise.
Pour que nous devenions tous des anges et des chochottes, avec nos clones nos-égaux-exactement-nous-mêmes torturés comme dans le film « The Island ».
Odal GOLD
[*] The Island (film, 2005) :
« En 2019, Lincoln 6-Echo (Ewan McGregor) et son amie Jordan 2-Delta (Scarlett Johansson) font partie des centaines de pensionnaires d'un gigantesque complexe fermé, un espace confiné, aseptisé, mais dit idyllique. À en croire le docteur Merrick et ses agents, une terrible contamination a ravagé la Terre quelques années auparavant. Heureusement, des survivants sont régulièrement retrouvés pour être ramenés dans le complexe dont le but est de préserver les résidents de la contamination. La vie y est encadrée et étroitement surveillée. Aussi, pour illuminer l’existence morne de cet univers stérile et totalitaire, chaque personne place ses espoirs dans « la Loterie », un générateur numérique aléatoire qui appelle régulièrement quelques noms. Les heureux gagnants reçoivent le privilège de quitter le complexe pour un transfert sur « l'Île », censée être le dernier territoire à avoir échappé à la contamination, et ce afin d'y être les Adam et Ève d'une nouvelle humanité. Lincoln remet en question les restrictions faites à sa liberté. Lié d'amitié avec McCord, un des techniciens qui travaillent dans la salle des machines du complexe, il découvre un jour dans ce secteur un insecte venu de l'extérieur. Comment a-t-il pu échapper à la contamination ? Poussé par la curiosité, il découvre bientôt que les choix de « La Loterie » ne seraient pas dus au hasard car « l'Île » cache une terrifiante vérité. Que lui et les centaines de « survivants » sont des clones de personnalités riches et célèbres et qu'ils sont des « polices d’assurance » et s'ils sont tirés au sort, les gagnants meurent pour se faire prélever leurs organes. »
>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Island_%28film,_2005%29
[**] « Méditer jour après jour », de Christophe André
[***] « Les gender studies ont été forgées dans les années 1950 aux Etats-Unis, pour définir le sentiment d'appartenir à un sexe alors que l'on présente les attributs biologiques de l'autre», nous explique Massimo Prearo, spécialiste des mouvements sociaux LGBT et rédacteur en chef de la revue Genre, sexualité & société. «Son introduction a permis de saisir le fait qu'être une fille ou un garçon ne relève pas uniquement et exclusivement de la biologie, mais aussi d'une construction sociale, historique et politique.» Paradoxalement, ce sont ces mouvements qui se font les promoteurs d'une «théorie du genre», c'est-à-dire d'une vision stricte de la société où il n’existerait que deux sexes associés à des valeurs stéréotypées. «De fait, apprendre aux filles et aux garçons que le monde n'est pas rose et bleu ne peut que nous préparer à vivre dans une société moins inégalitaire et plus respectueuse de nos différences.»
«Le genre intègre la biologie» affirme Catherine Vidal, directrice de recherche en neurobiologie à l’Institut Pasteur. Depuis une quinzaine d’années, la recherche en neurobiologie fait de grandes avancées avec la découverte de la plasticité du cerveau. Il a été établi qu’à la naissance seulement 10% des neurones du nourrisson étaient connectés, et que le reste des connections se créait par les interactions entre l’enfant et son environnement. «Toutes ces études montrent que le sexe biologique ne suffit pas à faire une femme ou un homme. » Ainsi la déconstruction des stéréotypes de genre est à faire avant tout dans la formation des enseignants qui, dans leurs attitudes, imposent des choix aux enfants qu’ils soient fille ou garçon.
Des écoles «neutres». A Egalia, en Suède, les enseignants d’une école maternelle modèle ont créé tout un environnement – décoration, livres, jouets- qui élimine toute connotation de genre. En Seine-Saint-Denis, la crèche de Bourdarias suit le mouvement depuis 2009, en pratiquant une pédagogie «active égalitaire». Petites voitures, tracteurs ou poupées, garçons et filles sont encouragés à jouer aux mêmes jeux. Ces expériences visent à éduquer les enfants hors des représentations sociales associées aux genres. Ce type d’orientation éducative se développe partout dans le monde. Mais il faudra encore quelques années pour appréhender les résultats réels de ces tentatives. »