Une mondialisation sortie d’un autre âge





Une mondialisation qu'on croirait sortis d'un autre âge

 

     Il me semble que le monde européen s'effondre progressivement : SDFs et misères extrêmes du 18ème siècle, qu'on croyait révolus et qui n'existaient pas sur ce sol il y a encore 30 ans – problèmes religieux liés aux monothéismes (par exemple voir la demande officielle de Eric Raoult, vice président de l'assemblée nationale, devant ses collègues, de faire voter un délit de blasphème !) qu'on croirait sortis d'un autre âge.

 

     Il y a certes une proportion de la population que la mondialisation n'affecte pas encore. Il n'y a qu'à regarder l'importance des beaux quartiers rien qu'à Paris, le nombre de ports de plaisance à 2000 euros l'anneau, ou en montagne le nombre de chalets à au moins 500 000 euros. Ceux que n'affectent pas (pas encore) les affres du monde du travail existent bien : greats leaders of their own business de père en fils sont beaucoup plus nombreux que ce qu'on en pense généralement. Mais déjà les cadres commencent à être touchés, et même certains millionnaires américains diffèrent déjà leurs dépenses (entendu sur « Radio Ici et Maintenant » 95.2 FM).

 

     Je crois que cela concerne progressivement tout le monde. Attention, par exemple, à tous ces produits financiers que toutes les banques, particulièrement nerveuses en ce moment, veulent refiler à tous leurs clients (particulièrement les plus vulnérables financièrement ou psychologiquement et les plus de 65 ans).

 

 

 

    D'un point de vue purement matériel et sous couvert d'écologie, on semble déjà nous préparer à devoir bientôt nous séparer de nos automobiles. Mais ces écologistes religieux, si moraux et si moralistes, n'ont pas voulu une seule vraie loi contre la firme Monsanto et ses pesticides, par exemple.

     Et je ne parle pas du népotisme dans les affaires et des bakchichs dans la justice ordinaire, où le seul argent semble toujours plus régir la violence ordinaire.

 

     Frédéric Mitterrand (monseigneur politique français), ministre de la culture en 2009-2010, a ainsi fait un petit film « où il est fasciné par le sexe de son ami Rachid » et a écrit sur le même ton huileux, sur ses voyages en Thaïlande :

     « J'ai pris le pli de payer pour des garçons [...] Évidemment, j'ai lu ce qu'on a pu écrire sur le commerce des garçons d'ici. [...] Je sais ce qu'il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n'en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m'empêche pas d'y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément […] On ne pourrait juger qu'un tel spectacle abominable d'un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de  garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n'ai plus besoin de réfréner ou d'occulter. L'argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu'on ne me refusera pas. »

 

     Choses courantes dans le tiers monde, ces habitudes devraient officiellement bientôt devenir notre norme sous le drapeau brillant de l'Argent-Roi.

 

     Le prima incroyable de l'économique, ici, n'est que le reflet du type humain prédominant actuellement. Et peut-être que nos dominants, dans nos démocraties aussi, sont vraiment représentatifs.

 

 

 



Confessions de John Perkins, ancien barbouze de l’empire
envoyé par odalgold. - L'info internationale vidéo.

 

     Déjà nos dominants noient une bonne proportion des citoyens ordinaires à coups de surendettements chroniques et de dettes publiques dues par 3 générations des citoyens ordinaires… à eux-mêmes. Le but est de mettre tous les pays (ainsi vassaux) tributaires d'une dette qui ne pourra jamais être remboursée. Grâce à cette dette, on vole le pétrole, les matières premières, les industries et les terres existantes, on privatise les services sociaux, l'eau, l'éducation, les prisons, la justice.

 

     Dans le même courant idéologique, depuis 1981 on produit exprès 3 fois moins de médecins que dans les années 70 : le calcul de nos dominants étant officiellement qu'un médecin roumain, zaïrois ou libanais ne coûtera rien à produire et sera plus docile ; il demandera logiquement (d'après nos dominants) moins d'argent pour le même service.

 

    Certains pourraient rêver que notre appauvrissement matériel et intellectuel n'est qu'une passade en attendant l'enrichissement du reste du monde. On nous fait miroiter une planète qui, dopée à coups de mondialisations, sera enfin devenue riche, équilibrée, et unilatéralement belle et harmonieuse. On peut toujours rêver. En fait, cette promesse de paradis sur Terre a l'avantage pour nos dominants actuels de ne pouvoir, de toute façon, être tenu avant moult générations et bien des renversements d'idéologies et d' « actionnaires majoritaires » – si tu vois ce que je veux dire.

 

     Il est aujourd'hui particulièrement facile de désirer, c'est le courant, effacer toutes les frontières. Une Europe avec 800 millions d'africains vite intégrés, par exemple, peut fonctionner comme avec 800 millions de blancs de souche, prétendent les dominants actuels à travers tous les manuels scolaires qui programment les enfants européens du 21ème siècle. Au moins c'est clair, et on finit par se dire, compte tenu que c'est l'écrasante majorité des citoyens qui tient officiellement ce discours, qu'il y a même une logique dans ce discours.

 

     Je suis continuellement incité à me réjouir de la mondialisation. D'un point de vue très pratique de mon mode de vie, il me semble plutôt rationnellement  « voir la fin des Antiques Cités Grecques » et pressentir un écroulement général de mon mode vie (qui n'est pas qu' « économique »).

 

 

 

     « Déguisé sous l'anonymat d'une méconnaissance des plus profondes, l'hypnotisme est partout présent. Du fait de l'incroyable suggestibilité des gens, il gère en effet les sociétés civilisées sur tous les plans ». (voir l'article « L'hypnotisme professionnel »)   

     C'est pourquoi tous nos sages officiels peuvent prétendre aujourd'hui – sans que personne même ne leur rie au nez – que le « culturel est tout et que même l'instinct n'est que culturel ».

 

     Le problème, c'est le type humain (et son instinct à lui) qui entends nous diriger, notamment en nous terrorisant.

 

     Il y a quelque chose de particulièrement trivial dans cette lutte entre les gros dividendes, des salaires convenables et une existence menacée. La peur a toujours été l'une des armes des dominants. Ils jouent sur la peur qu'ont les gens de perdre leur emploi, la peur qu'ils ont de perdre leur mode de vie.

     Il y a quelques années, le chômage flirtait les 1% en Norvège : les « dominants » y ont décidés un surcroît d'immigration « car le faible taux de chômage risquait de casser le marché du travail ».  Le chômage n'est pas pour eux un problème (ils mentent) mais une des solutions pour se payer des employés dociles.   

 

     L'Occidental moyen doit accepter de payer les impôts et les taxes nécessaires à la bonne marche du pays – prélèvements de ressources que ne payent pas le monde de la finance ni celui, dans les faits, des actionnaires. Certains disent même, et ils ont certainement raison, que taxer en France de 1% les transactions financières suffirait à rendre bénéficiaire de trois fois le déficit de la sécurité sociale.

     Mais nos dominants actuels prétendent qu'il serait illusoire de vouloir taxer la finance au seul niveau national. Je crois surtout qu'ils ne veulent pas que des gens moins fortunés aient la santé et les loisirs pour penser plus efficacement qu'eux (penser, c'est commencer à désobéir).

 

     D'une part nos dominants actuels (qui le sont grâce à l'argent, à leurs chiens de guerre, en fait à notre état d'illusionné et au népotisme) jouent sur la peur des gens face aux immigrés en faisant semblant de répondre à cette peur (en faisant semblant de « vouloir » réduire l'immigration) : et cela permet dans les fait à ces dominants de faire élire des hommes politiques et des meneurs typiquement pro-multinationales.

 

     D'autre part sous couvert de raison, ils interdisent tout favoritisme lié à la citoyenneté dans le marché financier et dans le marché du travail, dans l'exacte logique d'une omniscience des paradis fiscaux et des entreprises mondialisées, où la notion de citoyenneté (avec la justice et le mode de vie lié à cette citoyenneté) est finalement considéré idéologiquement comme un obstacle au seul pouvoir de l'argent.

 

 

L'argent serait tout

 

     Et puis « l'économie est Tout, restons donc sérieux », nous martèle très fort dans notre crâne le type humain qui nous soumet ainsi : est-ce qu'ils y croient eux-mêmes, ou simplement, tout ce qui dépasse le niveau de réflexion et d'esthétisme de ces dominants les incite à une vindicte cachée (désir de garder le pouvoir et d'égaliser par le bas, y compris du point de vue intellectuel, tout ce qui pourrait dépasser)?

 

 

Au nom du marché, il nous faudrait

 

     Il y a un type humain un peu simiesque, qui autrefois disait que Dieu était Tout – et au nom de cette idéologie broya consciemment tous ceux qui semblaient pouvoir lui porter de l'ombre. Aujourd'hui, il y a un type humain qui nous parle de la Bourse, et ses intentions jalouses ne sont pas plus lumineuses. Demain, ce sera au nom de la science, de l'humanité ou du réchauffement climatique, ou que sais-je ?


     Et pourtant il me semble que l'économie bien comprise dans une cité harmonieuse, c'est d'abord la santé, une justice qui fonctionne, des citoyens avec un peu de culture, avec au moins un peu de gras sur les os et des loisirs. Sans cela, c'est évident, l'économie et l'argent deviennent des rites obscurs ou des montagnes de monnaies de singes sans plus aucune signification. Mais le prima incroyable de l'économique n'est que le reflet du type humain prédominant actuellement (bis repetita).

 

 

 

 

     On nous affirme de plus en plus que les cultures sont toutes relatives, et que nos moeurs ne conviennent peut-être pas à d'autres, et qu'il nous faut donc être tolérant en ce sens. Il me faut donc apprendre que le siècle des lumières, Voltaire et Nietzsche ne sont pas faits pour tout le monde, qu'il faut se les garder entre Occidentaux d'abord et pour finir qu'il faudra bien, au nom du « marché », les oublier nous-même tout à fait.

     Là non plus, je ne suis pas du tout d'accord avec nos dominants (qui ne le sont généralement, je le répète, que grâce à l'argent, à leurs chiens de guerre – à notre état d'illusionné – et au népotisme).

 

 

                                              Odal GOLD

 

                                                                          www.odalgold.com

 

 

 

 


 



02/01/2010
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