Je ne veux pas mourir pour si peu.

 

 

 

     «Dans la faune, le faible se tape tout le boulot pendant que le fort a tout loisir de papillonner »                          

                                                             (Le journal Marianne) 

 

     « Dans la vie, il y a deux sortes de gens : ceux qui tiennent un pistolet – et ceux qui creusent ! »  

                                                             (Le Bon, la Brute et le Truand) 

 

     Les animaux de la faune, la plupart du temps, ils se baladent et ils dorment. Plus ils sont au bout de la chaîne alimentaire et moins ils sont stressés et plus ils dorment.     

     Oui, mais les humains, malgré qu'ils soient tout au bout de la chaîne alimentaire et qu'ils soient parait-il si pointus - sont toujours agités et stressés, et dorment bien peu. Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'espèce humaine.

     Oui, mais ceux qui soi-disant nous dominent, les mafieux, les présidents, les banquiers et autres rois qui se succèdent pour nous diriger - ils n'ont pourtant rien des «  animaux royaux » - vraiment !! ! ! 

 

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    Ce qui importe, ce n'est pas la vérité, mais ce qu'on en fait. Je parle bien des sectes et des religions, et aussi de bien autre chose auxquels je ne crois pas plus. J'ai lu une bonne partie du Coran de la Mecque, de Platon, de « Mein Kampf » et le « Rapport Warren », les économistes de l'Ecole de Chicago, le Kama Sûtra et Marc-Aurèle, etc. 

    Pour le nombre de têtes coupés en leurs noms, de brûlés vifs sur les bûchers, de torturés, de gens poussés à la folie - le tout étalé sur des siècles - il y a effectivement des utopies qui dépassent toutes les autres. Ce sont des gouffres de considérations pas que métaphysiques, qui me permettent de juger sans l'aval de ces parasites du bla-bla : journalistes, gourous, amis, collègues, et autres suceurs d'idées toutes faites, et de sang humain. C'est vrai que j'ai perdu un peu de temps à avaler, et encore plus à digérer tout ça, mais il y a bien des discutions dont je me passe maintenant.  Je ne veux pas mourir pour si peu.    

                                                             

     Je suis une onde mouvante, et j'essaye par la compréhension de diriger ce mouvement.

     Ce que j'ai compris, c'est que nous sommes beaucoup moins paresseux que les félins et les chiens, nous prenons si peu le temps de vivre - c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez l'homo-sapiens.

     C'est que nous avons peur de tout, pire que les rats et les lapins, pas pire que les insectes sociaux - il y a de ces affinités ! - parle pour toi ?

 

     Etre normal au Bengladesh, ce serait vendre 3 pastèques et connaître 2 prières. Ici, les gens normaux sont pleins aux as, et ils ont des émissions interactives plein la tête.

     Elles, les filles d'ici, elles étudient sur les revues et sur Internet : comment être comme tout le monde – sur le sexe first of course, les infos, la justice la guerre la musique la mode – et comment il faut se mouvoir pour être plus belle, et puis surtout pour être normal.

 

 

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     Cette normalité si belle et si riche Occidentale, demain un léger souffle la détruira – car elle n'est que conformisme et superficialité, un DVD à peine effleuré par la matrice vivante – et c'est pourquoi j'appelle les Occidentaux actuels : des faux diamants. Rien de solide. Rien de vrai.  Cette normalité si belle est plus complexe que ses composants, et ce n'est peut-être pas si normal.

 

     Mais peut-être que ce qui garde le coté humain de cette normalité, c'est qu' il y a un « Macadam cow-boy » de-ci de-là, un humain ou deux, paumé(s), si naïf(s), perdu(s), dépassé(s), miséreux, accablé(s), dans la trop grande ville ?

     Et tu attends certainement que je me noie sous ton charme, et que je m'oublie dans tes yeux et ton odeur vertigineuse.


 

     Mais j'aime trop me shooter mon Mind à coups d'éclairs synaptiques.            

     Il y a plein d'idées qui passent et qui m'enivrent constamment, et je voudrais t'en faire partager le goût, et t'en proposer une bouffée.

 

     Inimitié de ceux qui ne jurent que par les Arcs de Triomphe.               

     Sur les rivières de métal, les voitures et les gens, en fer eux aussi, parfois autre chose que des ombres ?

     L'Hadès a peut-être plus que ses néons des manèges.

     Dans l'Hadès il y a plein de bagnards, souvent en costume cravate, quand il est 8 heure du matin. Ils sont rasés, lustrés, ils sont brimés et ils sont accablés de soucis, ils sont tous des winners et des battants, car telle est leur ambition secrète.  

     Tous ces bagnards à la carapace luisante – qui savent tous ce qu'ils veulent, et qui sont tous des passionnés – ils ont quelque chose de mandibulaires.

     Partout où ils vont, ils recréent la fourmilière ultramoderne et ses millions de pénitents polis comme des galets, ils recréent l'Hadès et ses rivières de métal.

 

 

 

                                              Odal GOLD

 

                                                                          www.odalgold.com

 

 

            



11/05/2007
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