Où l'utilité, où la musique ?
Où l'utilité, où la musique ?
J'ai eu un rêve en black and white cette nuit.
« Le pont des soupirs » à Cambridge UK - de Pixabay (lien)
Je me rappelais adolescent les visites que j'avais fait à l'université de Cambridge (lien) là ou étudiait mon « pen-friend » (lien) anglais du même âge. Lui était un futur avocat, et moi j'étais plutôt un futur « bon à rien » (lien), mais ça ne m’empêchait pas d'être positivement fasciné par le lieu.
Si je me souviens bien, j'avais assisté avec mon correspondant, un certain Martin Harrison, à des cours de théâtre et j'avais pu l'admirer jouer au Cricket (lien). C'était assez rustique austère presque ascétique comme atmosphère mode de vie, et en même temps, il y avait une ambiance proprement heureuse.
Sur les murs de son université étaient accrochés les portraits de 30 hippies, de Darwin à Newton (lien), avec leurs chevelures en général très longues et leurs sourires d'ailleurs.
J'ai compris d'un coup que ces gens-là, avec leurs chevelures de hippies et leurs regards qu'on voyait tout de suite qu'ils fumaient un genre de cigarettes psychédéliques pas communes, et que ça dépassait les cigarettes « Gitane » et les « Troops » dont parle Gainsbourg (lien).
Ces gens-là étaient dans un voyage (un Trip en anglais) qu'aujourd'hui les moins de 20 ans peuvent encore moins comprendre.
Cambridge fut créée en 1209. C’est la deuxième plus vieille université anglo-saxonne derrière Oxford et 4ème plus vieille université mondiale, à 80 Kilomètres au Nord de Londres. (lien)
Quand j'y étais, la période hippie des années 60 n'était pas encore trop loin et certains étudiants ressemblaient encore à ces portraits suspendus sur les murs de Cambridge.
J'ai compris d'un coup en regardant les tableaux de ces trente hippies du 19ème siècle et de bien avant, de Darwin à Newton et de beaucoup d’autres, qu’ils voyaient les choses d'une manière complètement différentes des étudiants d’aujourd’hui.
Certains de ces hippies qui avaient établi les bases de la physique moderne, ils ne voyaient pas du tout les formules de physique comme les voient les professeurs de physique actuels. Eux les 30 hippies accrochés aux murs de l'université de Cambridge, ils voyaient les formules de physique comme on voit des chansons et la musique, et une image vaut mille mots.
A chaque fois, franchement ça la faisait rire
Au lycée je me souviens avoir eu une « prof » de physique. Pendant les interrogations écrites, je me souviens qu'elle se penchait souvent derrière moi et juste : elle rigolait.
Moi bien sûr la physique « c'était pas » trop mon truc et j’essayais pendant ces épreuves de physique de retrouver les formules que je n'avais pas appris.
Évidemment, je n'y arrivais pas, mais bon au moins j'essayais, il y avait la volonté et le goût de chercher et de découvrir.
A chaque fois, franchement ça la faisait rire, au moins on passait un bon moment.
Je l'appréciais vraiment. Elle m'avait même payé l'équivalent de quelques euros pour apprendre, chez elle, le jeu de GO (lien) à son tout jeune fils. Elle avait une intelligence et une ouverture d'esprit c’est vrai aussi : un peu à la mode de ces années-là.
La physique à l'époque pour moi était quelque chose de trop concret matériel basiquement terre à terre, rien qui fasse rêver : pour être vraiment réel.
C'est quand je suis allé à Cambridge et que j'ai vu ces portraits de hippies, du 19ème siècle et de bien avant, que oui j'ai compris : la physique n'est pas qu'une matière une science rébarbative et inerte, à la base elle est surtout des chansons et des mélodies, là où une image vaut mille notes de musique.
J’ai aussi percuté du même coup, que ni moi le « futur bon à rien basique » (ne serait-ce qu'en physique) ni même aucun grand professeur de physique actuel, ne pouvait discerner ni entendre ce que ces hippies accrochés aux murs voyaient entendait par leurs formules.
En fait derrière leur apparence sage et sereine, ils étaient complètement et naturellement défoncés, dans une réalité de la 7ème dimension où eux seuls pouvaient avoir accès : et on dit que le chiffre 7 (lien) est celui du Ciel et des Dieux.
Cowboy Guitar Colorful Music - de Pixabay (lien)
Ces formules rébarbatives pour moi comme pour tout le monde, et même pour ceux qui les apprenaient parfaitement par cœur mais sans aucun goût : eux, ils voyaient ça en encore plus beau et chantant, que la plus belle des musiques bariolées.
Les gens dans leur ensemble, et même moi, ne pouvions y voir que le plaisir éventuel d’un examen ou d’un concours réussi, et c’est tout.
D’autres encore ne pouvaient plus en apprécier que le seul goût que ressentent encore les vampires avec leur mantra caractéristique : « C’est qui le plus fort, maintenant ? »
J'ai compris ça d'un coup à « l’Université de Cambridge ». J'ai compris que sur cette planète et en particulier là dans cette université, j'étais entouré de choses magnifiques extraordinaires et même des choses bien humaines pour dire, mais que je ne pouvais tout simplement pas comprendre.
J’arrivais à appréhender percevoir ce fait, mais cela n’allait pas tellement plus loin, et c’était bien comme ça, je ne veux pas trop savoir.
Chacun a une limite à tous points de vue.
Ces portraits, du 19eme siècle et de bien avant, me semblaient plutôt bienveillants, mais bon, va savoir.
J’ai compris que moi et presque tout le monde, même dans notre quotidien, sommes dépassés par des choses que nous ne voyons même pas.
Nous croyons voir, mais en fait nous ne comprenons pas, nous ne savons pas, et mieux : nous ne pouvons pas voir ni comprendre ni savoir.
Ce sont des musiques en 7 dimensions ou pas loin, avec le double tranchant et le côté également dangereux qui allaient avec.
En ce qui me concerne, j'appréhende je note juste le fait, et souvent je n'essaye surtout pas d'aller plus loin.
Mon niveau c'est d'essayer le « Delta Plane »
Mon niveau ce n'est pas le vol en « wingsuit » (lien) ou vol en combinaison ailées, qui est un type de saut effectué à l'aide d'une combinaison de saut souple en forme d'aile.
Et ce genre de sport extrême je n'essaye même pas.
Mon niveau c'est d'essayer le « Delta Plane » (lien) et d'envisager des « marches sur le feu »🔥 (lien) comme on fait en Inde. Ça oui. Je ne dois pas me sous-estimer. Je ne dois pas me surestimer. Le tir juste, avoir je dois.
Que ce soit pour apprécier les formules de physique, pour rêver de Kamasutra (lien) ou que ce soit pour comprendre l'art martial et le yoga profond de l'humour dit british (lien) : ce n'est pas mon niveau d'accéder à cette sorte d'inspiration d'ivresse de fumette au lait, d'accomplissement d'être, de Trip acidulé dimension parallèle « Extra », que j'ai discerné dans le regard des 30 hippies et leurs portraits accrochés sur les murs de Cambridge.
C'est vrai.
J'ai fait un rêve qui m'a transpercé de part en part comme une intuition fulgurante et un peu douloureuse. Comme la foudre et sa décharge qui pulvérise tout, et l'odeur immédiatement si particulière avec, comme la pluie on sent sur un jardin anglais, et l'apaisement qui s’ensuit.
J’ai rêvé que moi aussi je pouvais accéder à des feelings parallèles, et même sans avoir les multiples dimensions psychédéliques mystérieuses de ces gens-là,
J'ai rêve que moi aussi je pouvais me faire un genre de petit délire un genre de voyage initiatique et de plénitude, un challenge extraordinaire où j'aurai le plaisir et la vision d’un autre « feeling » : comme on tend un arc et presque sans viser, l'effort devient un don, une autre perspective une autre dimension une autre vue un autre oxygène une autre respiration, ample et transcendante.
Le genre : l'ascension de l'Everest (lien).
Et toujours j'imagine, le genre de Trip de voyage d'escalade de L'Everest.
Et tu te demandes, entre le souffle l'air pur l'adrénaline la vue transcendante le soleil dans les yeux exactement, et là tu te demandes : où l'utilité, où la musique ?
Ascension de l'Everest - de Pixabay (lien)
Un challenge qui affermit ma confiance en moi-même me fait prendre conscience m'ouvre à ce monde et à d'autres mondes.
A mon niveau, quelque chose qui me dépasse et me fasse entrevoir néanmoins : la beauté, la vision le risque et l'équilibre la quille qui garde l’équilibre et l'harmonie de ce bateau appelé « L'Université de Cambridge ».
Monter à son bord même l'espace de quelques semaines m'a dessillé les yeux en quelques secondes.
L'université de Cambridge est comme un navire amarré là dans le temps, parfois y sont invités des vandales (lien) et des « bons à rien » (lien) et des salariés « usés fatigués et sans aucun avantage » (lien) et des rentiers moins que vides parfois on peut dire ça aussi.
Beaucoup dans l’équipage et les passagers actuel du bateau nommé L’Université de Cambridge » sont des professionnels, et le premier métier du monde, ou des rentiers moins que vides, exactement comme ce que transportait le « Titanic » (lien). Et déjà, j’ai cette certitude chevillée au corps que cela implique un naufrage assuré.
Et rien n'est sûr non plus pour les autres navires titanesques (lien), pas plus que pour le « L’Université de Cambridge » et pour leur avenir.
C’est ma superstition propre, et elle en vaut bien d’autres.
A tout ce que j'en ai compris, tout le monde peut tomber et faire naufrage, mais le bateau appelé « L'université de Cambridge » et amarré là dans le temps et dans de multiples dimensions psychédéliques, il sera le dernier à tenir debout. (lien)
Et elle sert de ballast pour que le bateau demeure bien droit dans la mer
« La quille est comme une lame plate, fixée au fond d'un voilier, qui s'enfonce dans l'eau. Elle sert à deux choses : elle prévient que le bateau soit soufflé vers le côté par le vent, et elle sert de ballast pour que le bateau demeure bien droit. Les quilles ont plusieurs styles. » (lien)
« La quille d'un voilier monocoque désigne la partie la plus basse du navire dit quillard. Elle sert de plan anti-dérive »
Définitions de « Quille » selon Wikipédia (lien) :
« Quille : partie la plus basse d'un bateau ou d'un navire
Quille : en argot, fin du service militaire ou départ à la retraite
Quille : objet cylindrique, servant à divers jeux de boules (bowling)
Quille : peut, en argot, faire référence à une bouteille de vin ou à une jambe, de par sa forme et ses dimensions analogues. »
La quille possède l’équilibre et la vision solaire parfaitement emboité à soi-même, comme à la partie basse d'un navire correspond la « Quille » qui garantit la stabilité et l’équilibre sur la mer.
sailing-on-keel-stability and balance - de Pixabay (lien)
Cela devient l’inverse de ce qui garantit la stabilité et l’équilibre sur la mer, si l’on veut seulement s'arrêter à la définition argotique de la « Quille », à savoir « une bouteille de vin » et une « liberté sans limites ».
Et cela doit arriver parfois, quand on s'est scratché que le voyage a mal tourné que le Trip (en anglais), et que le voyage a pris de mauvaises intentions et une mauvaise tournure.
Alors effectivement on ne peut plus voir dans la définition de la «Quille » qu'une image de bouteille de vin ou d'une cave à vin, et toutes les méchancetés et les inversions accusatoires qui peuvent aller avec.
Alors on peut ne plus voir dans « la Quille » qu'un symbole de liberté débridée, mais qu'est-ce que « la liberté », qu’est-ce que : « être libre » ?
Ne plus voir dans le mot « Quille » qu'une bouteille de vin, dont elle a la forme, c'est avoir perdu son équilibre ou une jambe ou de finir par croire qu'on peut savoir sans marcher.
Et ne plus voir dans le « Delta Plane » (lien) ou dans le « Surf » (lien) que des exercices de cirque, des moyens de faire venir le touriste et de gagner de l'argent, le genre d'aventure où il est question de voyage, mais où en fait il n'y a plus que des « professionnels » et des « rentiers » qui ne peuvent plus parler que de « ce fameux sou qui est un sou » - quand-même - et que sinon, de leur part et même demain : rien d'autre.
Je ne comprends pas ce qu’ils racontent ces gens-là, surtout ceux qui ne manquent pas d’argent et qui passent tout leur temps disponible juste à empiler des bons de réduction de Walmart (lien) ou de Carrefour (lien), ça existe.
On dirait que c’est le seul plaisir qu’ils et elles comprennent encore.
Je le sais : de ces histoires de « Titanic » (lien) ou de ces histoires de flottes vikings où en fait tous ont été payés par leur Jarl (lien) autant que pour les professionnels (lien) ou les rentiers à bord du « Titanic » : il ne peut résulter que tempêtes, malchance poisseuse, tragédie, naufrage.
Et pas que dans la symbolique.
« Naufrage assuré, Mec. »
C'est vraiment l'expression et la conclusion juste, que de ne vouloir voir dans la définition de la « Quille » que cette manière de liberté débridée ou de bouteille de vin : c’est le « Naufrage assuré, Mec. »
« Quille » a aussi une signification différente selon les régions et les cultures
« Les quilles de neuf sont un sport essentiellement pratiqué dans le Sud-Ouest de la France.
Les Quilles Saint Gall, ou Saint Gall dans sa forme courte, est un jeu de quilles alsacien. »
guitar-music-hub of a chariot wheel - de Pixabay (lien)
En turc, le mot « Quille » se dit « Salma ».
Salma (سلمى) est un prénom féminin qui signifie "paix" en arabe.
Signification : Salma signifie « parfaitement saine » en langue arabe.
Je voyais les images comme on écoute de la musique
Avec tout ça, j'ai comme le sentiment d'avoir gravi l'Everest.
Je suis vraiment content satisfait heureux de moi-même oui, et rien que d'y repenser : parfois, oui on peut dire ça comme ça.
C'est comme si j'avais réussi l'ascension de l'Everest (lien).
Où l'utilité, où la musique ?
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Odal GOLD