Le « Métis Social » : ou l’intérêt des coquillages bariolés.
Les gens qui ont construit Stonehenge ne seraient pas des anglais d’origine. Ils venaient plutôt (?) d’Europe du Nord, Centrale surtout, Les Balkans... d’après la carte proposée dans le reportage sur Arte, qui ne semble pas très précise...
Il y aurait de cela 4500 ans.
Un demi-millénaire après sa construction, les « bâtisseurs » de Stonehenge n’étaient plus là.
« Les riches tombeaux qui se construisent alors autour seraient ceux de la haute société d’alors. Ils semblent se revendiquer ou en tous cas vouloir bénéficier de l’aura de Stonehenge. Mais ces gens n’ont pourtant plus rien à voir avec les « bâtisseurs » de Stonehenge, ils sont anglais.
Les tumulus, là, derrière nous, n’ont jamais été fouillés. Donc leurs habitants reposent en paix depuis 4000 ans.
Mais grâce à d’autres sépultures identiques, on sait que les gens enterrés ici étaient parmi les plus riches de Grande Bretagne. Car ces défunts ont des tombes gorgées d’or, de beaux ornements, de poignards de belle facture, avec un manche particulièrement bien ouvragé. Il ne s’agit donc pas de gens ordinaires. Ils étaient au sommet de la hiérarchie sociale. »
« Stonehenge Documentary »
>> « Enquêtes Archéologiques » : visionné sur Arte.
Le « Métis social » :
« Métis social » : ainsi se définit celui qui pour une raison ou pour une autre n’appartient – pas vraiment – à l’une des castes, visibles ou non, de cette société-là.
S’il n’y prête garde, le « Métis social » va se sacrifier sans s’en rendre compte pour une caste… ou pour une autre. Toute la société le pousse dans ce sens-là et le fait balancer et tourner en rond à nulle place bien définie.
Surtout dans cette société qui prétend avoir aboli les castes – en fait pour en créer d’autres, avec d’autres priorités. Mais parmi ses dominés et ses dominants qui le clament ainsi si haut, qui peut les croire, qui peut la croire, cette société-là ?
Le « Métis social », parce qu’il souffre tout le temps de par cette société qui l’ostracise en silence : il pense inutilement et beaucoup.
Si je suis moi-même un « Métis social » ? Je n’en sais rien. Mais je ne sais pas non plus très bien ma place dans cette société-là, qui m’a rendu « comme un espadon dans une baignoire » (Alain Souchon - Le Bagad De Lann Bihouë 1979) ?
Alain Souchon - Le Bagad De Lann Bihouë 1979
« Penser, c’est commencer à désobéir » – Vivre et apprendre à se connaître soi-même, c’est commencer à penser.
L’homme de caste est trop figé sans le métis social, et sans les apparitions de l’autre, il ne serait plus qu’une coquille figée très solide et très vide. Mais le « Métis social » est comme de la fumée et du vent s’il n’y prend garde, sans la coquille certes vide mais très solide mais avec beaucoup de mémoire de l’homme de caste.
C’est comme dans l’écriture, la pensée, l’architecture et tout ce qui a un intérêt pratique : le fond prévaut. La forme compte. Tout compte.
Et l’intérêt et la beauté des coquillages vides et bariolés sur la plage ensoleillée.
Je ne crois pas qu’il faille attendre un bonheur beau et simple comme le jour ensoleillé, ou une âme trempée comme une belle lame : des seules organisations religieuses ou politiques, même de celles qui me paraissent plutôt bénéfiques à moi-même. A la finale, toute démarche vraie reste bien toute personnelle, même si c’est facile à dire comme ça.
Je ne crois pas que d’un point de vue spirituel humain, il faille attendre grand-chose de bon, encore moins, de quelque organisation présente ou future « reconnue de recherche ». La démarche, que ce soit pour le bonheur ou pour l’esprit, reste individuelle et donc forcément critique et potentiellement contestataire. Donc pas que reconnue, en tous cas ? Sinon c’est la coquille vide et bariolée, qui a aussi son intérêt.
Pas vu, pas pris. Ainsi agit le sage, en son ultime jardin secret.
Moi j’aime l’argent et la puissance, si tu vois ce que je veux dire. Mais est-ce que l’argent et la puissance m’aiment toujours ?
« Tu ne vaux pas mieux que les autres ! »
Odal GOLD