Ils n'osent même plus rester seuls avec eux-mêmes
C’est vrai que c'est curieux à ce point-là, et pas qu'en Corée.
Ils n'osent même plus rester seuls avec eux-mêmes.
Le coréen moyen semble ne plus pouvoir s'aimer lui-même, et il semble terrorisé de se retrouver seul avec lui-même.
Les Coréens semblent demander à l'état de ne plus pouvoir jamais être seul.
homme rester seul - de Pixabay (lien)
Ainsi, Arnaud FISCHER écrit dans le journal « Ouest-France » (octobre 2024) :
« Dans ce pays (Corée du Sud) où 3 700 personnes sont mortes seules en 2023, la ville de Séoul prend des mesures radicales.
Pour lutter contre le phénomène de solitude croissant et parfois mortel qui touche sa population, la ville de Séoul, capitale de la Corée du Sud, a annoncé un plan d’environ 300 millions d’euros sur cinq ans. Tout sera mis en place pour « créer une ville où personne ne se sent seul ».
Ils n'osent même plus rester seuls avec eux-mêmes
Les Coréens d'aujourd'hui me semblent terrifiant.
Les Greta Thunberg en Suède me semblent terrifiantes, le genre de pays aujourd’hui où il y a des doctoresses sur leur lieu de travail avec l’uniforme du lieu qui disent ouvertement devant la caméra : tous les hommes suédois ont un problème, d’ailleurs tous les hommes dans le monde ont un problème ! ».
Et tout autant je n’explique pas la proportion des femmes comme assassinées debout, exactement comme dans les westerns américains où il y presque toujours 50 cow-boys 50 survivants et avec une carabine, et une seule fille et avec une carabine.
C’est ma manière de voir souvent celle des westerns américains : et je n’arrive pas à comprendre et je n’ai qu’une vie et chacun sa vie.
Et en France dans ce qu'on appelle le monde du travail genre des boites où sont rangé les gens souvent la journée, et chacun à sa place : les gens n'osent pas n’osent même plus bailler même discrètement, c'est également terrifiant de terrifiant.
Par contre les mêmes gens qu'on pourrait comme ça plaindre :
ils attendent juste que tu ou que je franchisse une ficelle qui délimite un jardin privé pour se transformer en bourreaux en lyncheurs des wokistes et des plus terrifiants des gens, quand ils se croient définitivement du bon côté.
Ainsi sont-ils.
Des voisins gentils comme ça, et d'un coup dans certains cas, on se rend compte d'une autre réalité derrière ces voisins.
Ces gens-là seront toujours du côté du plus fort ou des plus nombreux, et ils ont la certitude que les plus nombreux sont toujours les plus forts et que le reste : c’est juste pour les rêveurs ou les clochards qui vont à Rome à l’époque des cloches de Pâques.
Route Nevada Des Nuages - de Pixabay (lien)
Alors ils et elles se montrent, tel que.
Sinon que des couteaux dans le dos de leur part, pour bien montrer qu'ils sont du bon côté : c’est tout ce qu’il y a en attendre au moindre petit problème, déjà, et même que ce sera toi qui l’auras bien cherché et que c’est pour ton bien.
Dire que j’éprouve de la peur en les regardant, c’est beaucoup dire en fait.
Souvent en m’approchant, l’effroi m’étreint ma gorge.
Avec un peu de chance, là où ils iront, avec un peu de chance je n’irai pas
Dans une autre vie, le sujet eut pu être « qu’est-ce que la vérité ?
Dans cette vie, le sujet serait plutôt : « qu’est-ce qu’être un homme libre, ou une femme libre ? »
Beaucoup de gens ici du genre Prométhée, des gens qui sont prêts à beaucoup de choses à peine croyables de glauque et de d’horrible pour qu’on les croit vrais, qu’on croit leur parole et même pas pour un kopeck comme on dit.
Chez eux, je ne vois que de l’obscurité.
Et concernant la liberté, et c'est la vérité de la vérité : « Ces gens-là du genre Prométhée du genre cannibale (lien), ils ne supportent pas que d'autres aient du plaisir et de la satisfaction.
Cela les insupporte et les énerve et ils et elles ne rigolent jamais - eux. (lien)
Du genre horreur et catastrophique, et souvent au nom de la liberté : ces gens-là du genre Prométhée (lien), ils savent très bien ce qu'ils et elles font.» (lien)
Les jeunes sud-coréens considèrent leur pays comme un enfer. En 2022, 80 % des Sud-Coréens considèrent leur pays comme un « enfer » et 75 % des jeunes âgés de 19 à 34 ans souhaitent émigrer. (lien)
Mais il faut le savoir, ce qui leur semble réellement infernal à ces Coréens désespérés : c'est de n'être toujours pas assez performants, pas assez réussi, pas assez utile aux autres, pas assez espionnant ses voisins, pas assez un notable et brillant et mieux rangé tout en haut de l’affiche mieux convenable et sérieux encore que les autres : dans les boites où ils sont si fiers d’être ou de ne pas être.
Grande naïveté serait de croire autre chose de leur part, et eux-mêmes ils le disent : il faut y croire, il faut y croire !
Grand quiproquo serait de comprendre autrement ce qu’ils disent, et ce qu’ils et elles disent, c’est : le monde n'est toujours pas assez simple, et tout le monde n’est toujours pas assez à sa place !
Et sinon, de leur part : rien d’autre. Jamais rien d’autre.
Il y en même des philosophes qui diraient comme ça :
« « Ils sont pas » mieux que les autres ! »
« Comme tout le monde finalement : « c’est pas » des tendres ! »
Et comprendra qui pourra ce genre de philosophe.
Personne ne doit plus se sentir seul
Les coréens veulent « créer une ville où personne ne se sent seul ».
D’ailleurs beaucoup de gens comme ça qui ne se supportent même pas eux-mêmes, et pas que les Coréens.
Toujours à vouloir prouver qu’ils ont inventé le bonheur, tout de suite je sais leurs paradis complétement artificiels.
Ils disent qu’un jour, ils iront tous au paradis, et qu’il faut y croire, et qu’il faut y croire.
Moi ce que j’en dis : avec un peu de chance, là où ils iront, avec un peu de chance je n’irai pas.
Ma superstition « complétement perso » est également que nous n’avons rien à voir, eux et moi : ces gens qui croient qu’être les plus nombreux c’est forcément être les plus forts et puis surtout les plus beaux.
Souvent faire gaffe, il faut.
Les pires, ceux sont souvent les plus pauvres.
Jean Gabin l'explique bien dans un vieux film (lien).
homme mec fatigué Cat Fatigué Bailler - de Pixabay (lien)
Le genre de gars complètement exceptionnel qui ne se trompe pas 9 fois sur 10
Comme souvent, je rejoints les propos de Fréderic Nietzche, le genre de gars complètement exceptionnel qui ne se trompe pas 9 fois sur 10.
Quand il me semble avoir compris.
« Souffrir de la solitude est mauvais signe ; je n'ai jamais souffert que de la multitude. » (Citation de Frédéric Nietzsche)
« Pour celui qui est très seul, le bruit est déjà une consolation. » (Frédéric Nietzsche)
« Fuis, mon ami, dans ta solitude ! Je te vois étourdi par le bruit des grands hommes et meurtri par les aiguillons des petits.
Avec dignité, la forêt et le rocher savent se taire en ta compagnie. Ressemble de nouveau à l’arbre que tu aimes, à l’arbre aux larges branches : il écoute silencieux, suspendu sur la mer.
Où cesse la solitude, commence la place publique ; et où commence la place publique, commence aussi le bruit des grands comédiens et le bourdonnement des mouches venimeuses. » (Frédéric Nietzsche)
Ils n'osent même plus rester seuls avec eux-mêmes.