Pas pire que les bêtes
Histoire de chiens écrasés :
« Cela se passe en plein milieu d'une autoroute très fréquentée de Santiago, Chili. Un chien errant se fait percuter par une voiture, et se fait même écraser par une autre qui suit. Le chien mortellement blessé gisait sur la route sous risque d'être cruellement écrasé par des conducteurs pressés.
A l'heure que personne n'a eu la charité de s'arrêter et sauver le pauvre animal, comme par miracle un autre chien errant parait de nulle part. Par une manœuvre jusque là inimaginable, il prend son camarade dans l'infortune par les épaules. Il le tire péniblement du beau milieu de tous les dangers, en mettant sa propre vie en péril, et réussit même à le mener en lieu sûr.
Des travailleurs qui ont vu la scène avec des yeux incrédules, volent au secours.Le chien blessé a succombé à ses blessures selon Associated Press. Mais on cherche toujours le chien-héros qui a disparu dans la nature. La vidéo se passe de tout commentaire. »
Bête qui semble se poser des questions
Pas pire que les humains ?
J'aimerais aussi te parler d'une expérience scientifique, qui fut la suivante.
Dans une salle d'attente de 20 chaises, on en a arrosé une de phéromones mâles, parfaitement inodores consciemment. Puis on a demandé à 500 hommes, et 600 femmes, d'en choisir une pour s'asseoir et attendre.
Aucun homme ne s'est assis sur la chaise aspergée, ni sur celles adjacentes. Au contraire, toutes les femmes, sans exception, se sont assises sur la chaise aspergée de phéromones, ou sur l'une adjacente.
Nous sommes des animaux un peu pointus.
Nous rions des animaux, de leurs instincts et de leurs comportements si simples et si rigides à nos yeux. Finalement, la chimie la plus basique nous dicte notre propre conduite, et nous, nous ne la conscientisons pas plus.
Cela explique d'ailleurs que les personnels qui s'occupent des poubelles ou du ménage ne sont pas bien vus des autres employés. Cela n'enlève rien du tout de leurs qualités humaines éventuelles. Mais il y a chez nous des réactions simples et inconscientes, qui par ailleurs feraient rire des extraterrestres, s'ils nous voyaient. Nous sommes tellement pris par nos propres instincts, qu'ils nous semblent incompréhensibles, ou invisibles.
Un jour, nos parfumeurs un peu efféminés et dociles détiendront le seul vrai Pouvoir. Est-ce ?
Il suffira d'un signe, qui donne la direction. Les phéromones de ces parfumeurs nous donneront la voie de tous les jours, le quotidien un peu blême de ceux qui l'entretiennent. Leurs maladresses, on n'y répondra même pas, car ces maîtres là, on leur pardonnera tout.
Le dominé est défini. Il est bête.
Des dominants et des bêtes
Dans une société dysneylandisée, les maîtres sont maîtres des attractions et les esclaves spectateurs ou acteurs de celles-ci. »
« Peut être nommée disneylandienne toute dictature qui contraint aux loisirs – et qui songerait à se révolter contre une oppression qui ne communique, au fond, que l'ordre de s'amuser ? » (lien)
La base de la raison est le sentiment.
Mais tout dérape quand les mots cessent de ne rien dire. Et d'un coup ça gerce, ça saigne : c'est le mot de passe qui déclenche le monde.
Ainsi de nos comportements, la clé.
Pour étudier le cerveau, la neurologie se sert aussi d'images. Ça m'étonnerait que les autres organes soient en dehors du coup.
Le yin du corps matériel et le yang du corps symbolique entremêlés.
Nous agissons le plus souvent pour des raisons dont notre conscience n'a absolument pas accès. Pas pire que les bêtes.
Odal GOLD