Je t'en extrais trois
Le miroir renvoie exactement tout ce que son environnement lui expédie ; il a la philosophie du : œil pour œil, dent pour dent. Il ne voit rien d’autre que lui-même, et il n’avance pas.
Moi dans le monde humain je brise les miroirs car je n’aime pas leur réaction simpliste.
Tu essaies de me crever un œil, et (autant que je peux) je te crève les deux pour de bon. Tu m’arraches une dent : je t’en extrais trois. Tu ne me manges pas et je te mange. Tu n’es qu’un animal, comme moi.